Quand tout l'espoir d'une vie a été rasée, il ne vous reste plus que l'errance et la solitude. A quoi bon se résigner à rejoindre de nouveau l'Alliance, après tout, c'est bien eux qui l'ont cherché. C'est ainsi que Mordick Mortombe quitta pour toujours sa patrie. A vrai dire il n'avait jamais été bon envers l'Alliance, ni même en vers qui que se soit. Sa réputation de chien galeux l'avait obligé à s'exilé de Hurlevent dès ses vingt première année. De ce fait, il dû vite apprendre la vie de vagabond et la pauvreté, chose à laquelle il n'était point préparé. Cet handicap lui faisait énormément défaut. Pour lui son honneur en était bafoué, quant à sa fierté, lui même évitait d'en parler. Aussi, repensait-il chaque soir à sa faute qui lui avait coûté sa place parmi les humains.
C'était une nuit brumeuse, en pleine capitale. Comme chaque soir, il s'accoutrait de sa robe de soie qu'il avait pris soin de lui même confectionner. Il y attachait une grande importance, comme tout le reste de son habit d'ailleurs. Puis, il se dirigeait vers l'Agneau Assassiné où il y pratiquait la nécromancie, chose formellement interdite par le Roy lui même. Heureusement pour lui, ses incantations malfaisantes étaient pratiquées dans la crypte de l'auberge ce qui lui garantissait une certaine discrétion. Cependant, il n'eut prévu la visite de ces deux gardes ivres. Ils avaient apparemment perdu leur chemin en faisant le tour des tavernes voisines. A ce moment là, Mordick remonta pour rentrer chez lui. Les deux gardes le regardèrent passer en rigolant, l'un d'eux fut alors pris d'une nausée et vomi sur Mordick. Ce dernier, fou de rage frappa le premier garde à la tête et incanta une boule d'ombre qui frappa le second de plein fouet. Le grabuge dans l'auberge ameuta la garde. Et c'est ainsi qu'il fut contraint de fuir Hurlevent grâce à un portail qu'il créa rapidement dans une ruelle alors que les soldats avaient perdu sa trace.
Il voyageait entre les Carmines et la Marche de l'Ouest où, lorsqu'il trouvait refuge dans une grotte, il continuait d'exercer son art. Conscient de ses actes, il devait à présent redoublé de prudence. Vivant dans la précarité il réussi , malgré lui, à se surpasser et à gagné en puissance, ceci pendant quelques années. Coupé véritablement du monde, quand il réapparut aux abords d'Hurlevent il n'en cru pas ses yeux. Ce spectacle d'horreur l'en ravis néanmoins. Curieux de savoir la tournure des évènements dans le reste d'Azeroth, il se lança dans une expédition qui l'amena à découvrir des crimes et des atrocités tel que son imagination en fut surpassé. Il imagina, le mal qu'il pourrait reproduire. Tant de chose traversait son esprit. Chaque découverte forgeait sa conscience, il voulait toujours en savoir plus... Le mal était bel et bien présent dans son âme. La torture en devint sa drogue, tandis qu'il répugnait de plus en plus la vie, sa propre vie. Peut être, le savoir du mal le fit basculer dans de sombres pensées. En tout cas, la folie, c'était bien emparé de lui. Aucun esprit humain n'aurait pu résisté à de tels crimes. Alors que certain aurait perdu la joie de vivre, lui voulait devenir le bourreau. Des voix le parcourait, ses propres voix...
Sur une route défrichée, aux abords d'un village en ruine, Mordick marchait d'un pas fébrile perdu dans son subconscient. La chaleur était atrocement pesante et le silence de plomb. Là avachi sur la sol un enfant, meurtrie par la soif et la faim, fixait Mordick dans les yeux, suppliant par la plus pur des innocence. Mordick se pencha, adressa un regard impassible et l'empoigna fermement pour le mettre sur son épaule. Il l'emmena dans un de ses repaires où il pratiqua sur lui de la magie noire et le martyrisa pendant 3 lunes durant. Il pratiqua enfin ce qu'il avait appris au cours de son voyage. Après avoir fini de jouer avec le gamin il le donna à manger aux bêtes, sans aucune pitié.
Toutefois, cette routine commençait à le rendre las. Il voulait surpasser les limites de l'acceptable et en tirer de gros bénéfices. Ainsi, il se rendit dans chaque grandes capitales de la Horde de l'Alliance. Les bâtiments étaient incinérés, des corps gisaient dans des marres de sang. Une odeur putride parcourait les rues. Le bruit lancinant du feu et des corbeaux venaient rythmés ce théâtre d'horreur.
Mordick prit soin de s'installer à Hurlevent. La mélancolie s'empara de lui. Son passé avait resurgit. Chancelant, il chercha le cadavre d'un garde qu'il ramena à l'Agneau assassiné. Par pur plaisir de vengeance il empala sur le mur. Sa victime restait debout tête baissé. Là, Mordick le frappa en pleine tête. La bouche du garde était grande ouverte. Le nécromancien arracha une a une les dents avec ses mains, cassant la mâchoire. Néanmoins, Mordick jugea que ceci n'était guère assez. Il retira délicatement l'armure du soldat laissant apparaître un torse robuste et musclé. Dans sa folie Mordick saisit de sa dague et forma un pentagramme sur le ventre de sa victime. Il fit perdurer le plaisir en plantant son arme profondément jusqu'à en extraire les organes de ce-dernier.
Il contempla son œuvre. Le corps n'avait plus rien d'humain. Une goule, voilà à quoi ressemblait le malheureux. Une idée brillante parcourut l'esprit de Mordick : Ressusciter les morts et les plier à sa propre volonté. Il pourrait ainsi se venger du monde entier, laisser sa colère se déchainer.
Des jours et des nuits durant, il ramena à la vie des centaines, des milliers d'hommes et de femmes à l'état de fantôme. Asservir n'avait jusqu'à présent jamais été son fort. Il préférait de loin s'amuser avec ses morts-vivants, les faire souffrir, leur faire comprendre que l'éternité n'était que souffrance. Aussi, apprendre seul lui causa du tort. Son initiation personnel ne l'avait jamais remit en cause. Ses nouveaux "serviteurs" le suivirent sans comprendre pourquoi, attiré inexplicablement par l'aura du nécromancien. Jouissant de sa suprématie sur cet amas d'esprit, il voulu prolonger ce délice en les torturants ne plus frénétiquement possible. Un bourdonnement retentit dans la conscience des êtres. La mémoire revenait peu à peu. Les cris, les explosions retinrent... Des flashback traversaient les esprits. Peu à peu, les morts devinrent sobre, sans aucune sensation de servitude. Dans son antre sans issu Mordick fut massacrer dans un flot de tourment...Les morts étaient libres.
Vert : Vie
Bleu : Mana
Rouge : Force
Violet : Bonus de jet de dé en jeu
[ A SUIVRE ] 
Sujet: Mordick, le Sombre Nécromancien 
