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 Tizkal, de la ligue

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2 participants
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Elkinox

Elkinox


Messages : 82
Date d'inscription : 28/08/2011

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MessageSujet: Tizkal, de la ligue   Tizkal, de la ligue EmptyDim 28 Aoû - 11:11

Chapitre 1 : L’enfance


L’homme se nommait Tizkal. Grande taille et musculature, il savait parfaitement manier l’épée.

Se promenant dans le désert de la marche de l’ouest, il accompagnait son fils pour son premier combat en dehors de l’entrainement. On voyait que le jeune était effrayé. L’homme, lui, avait l’air impassible.

Devant eux se tenait une araignée d’une taille démesurée, aux pointes gorgées de poison.
Ce dernier, l’épée à la main, chargea de toutes ses forces sur l’araignée. Il lui fit une entaille prodigieuse, ainsi qu’une coupure à une patte. Elle se retourna d’une manière fulgurante et s’agrippa à la jambe de l’enfant et tenta de lui injecter le poison. Ce fut sans succès, puis il se retourna, d’un coup vif et précis planta son épée en plein dans ce qui lui semblait être la tête. Le sang jaillit. Il avait vaincu.

Cette épreuve était, dans sa famille, un rituel. L’enfant devait vaincre un animal lors de ses 6 ans. Il recevrait alors la première bénédiction : apprendre à manier les premiers sorts en démonologie.
Ce n’était pas la seule épreuve : en effet, tous les six ans, jusqu’à la quarantaine, l’individu se devait de tuer un certain type de créature –cela pouvait aller du simple insecte au dragon. Il apprendrait alors petit à petit les sorts de démonologie, jusqu’à passer l’épreuve finale : invoquer un Gangregarde, puis le tuer.

Seule la moitié des apprentis (car c’était-là le nom que l’on donnait à ceux qui n’avaient pas passé l’épreuve finale) y parvenaient, ce qui faisait de cette famille l’une des plus persévérantes et courageuses.

Un jour, alors que l’enfant, aussi nommé Egrephin, n’avait que 12 ans, son père eut l’idée de transformer le handicape de son fils en avantage, car en effet, Egrephin était borgne.
Il créa un joyau rare, reproduisant la forme des yeux et pouvant être relié au cerveau. De cette idée, les parents d’Egrephin travaillèrent jour et nuit, canalisant mana, entassant cadavres de cobayes, multipliant les nuits blanches. Puis ils y arrivèrent. Ils créèrent l’une des reliques les plus puissantes de tout Azeroth. Trop puissante. Beaucoup trop pour que ça n’aie pas de prix.

Lors de la dernière canalisation, un étrange bruit retentit. Suivi d’une explosion.


Chapitre 2 : Le changement


Egrephin habitait désormais chez son oncle, aussi nommé « Elywen ».
Ils menaient une vie misérable dans leur petite maisonnette. Il le fallait pour étudier la démonologie et la Pyromancie. Cependant, si la maison ne disposait même pas d’une porte correcte, elle disposait par contre d’une bibliothèque d’une étrange richesse. On pouvait y trouver presque tous les livres que possédaient les plus grands démonistes.
Leur éducation, à Egrephin et à son cousin, Oediph, était on ne peut plus stricte. Entre les études et les entrainements, Elywen ne leur laissait que six heures de sommeil et quelques minutes d’amusement.

Oediph était le plus fidèle ami d’Egrephin. Il ne se passait pas un seul évènement qui ne soit pas lié à leur complicité. Ils étaient le duo, ils étaient l’équipe, ils étaient le futur, ils étaient amis.

Le temps passait, les jours filaient, les années aussi, sans que rien ne change. Un sentiment de rébellion emplissait peu à peu l’esprit des apprentis, et cela était normal, ils rentraient dans l’adolescence. Maintenant âgés de 16 ans, ils étaient fort et courageux. On ne voyait chez le père que croitre la colère et la violence. Chaque jour, on craignait qu’il devienne fou et détruise toute la famille, dans un excès de colère.
Il pensa un jour qu’il serait judicieux de les envoyer dans une mission hors région. Il ne se doutait pas de ce qui allait arriver après…
Leur mission consistait à hypnotiser cinq sortes d’animaux à Dun Morogh pour les amener dans les Paluns.
« Ne montrez pas vos diablotins ! », « Evitez les avants-postes ! », « Masquez votre aura ! »… il les assomma de recommandations que chaque démoniste devait connaitre, car il serait évident qu’ils croiseraient d’autres formes de vies humanoïdes.

Ils arrivèrent à Dun Morogh bien habillés, car le temps y était glacial. C’était après une trentaine de minutes qu’ils croisèrent leur premier animal : un ours. Ils s’assirent et regardèrent l’ours. Ils le regardaient, d’un œil vide, mais aussi empli de joie et de tristesse. On y sentait mêlé de la colère, de la peine et du réconfort. On y sentait tout, et on n’y sentait rien. Seul l’ours ressentait cela.

L’ours ouvrit l’œil, ou plutôt en reprit le contrôle. Il était enchainé dans une misérable petite construction en bois. A côté de lui, des sangliers et des oiseaux, dans le même état que lui. Il ne pouvait pas rugir. La seule chose qu’il pouvait faire, ou plutôt subir, était entendre les cris d’un humain dans une petite maison, toute proche.

C’était Elywen, qui avait découvert que son fils, Oediph, avait été démasqué. Il était bouillant de rage, il hurlait, bougeait dans tous les sens, poussait son fils dès qu’il passait devant. Et c’est là que sa mère tenta de s’interposer. Il la prit, la jeta contre la table, la rouant de coups. L’étranglant d’une main, chargeant un sort de l’autre, il était prêt à la finalité de la vie de sa conjointe.

Il fut alors stoppé par deux brulures dans le dos. Ses haillons furent détruits, laissant apparaitre plusieurs cicatrices. Il vit Egrephin et Oedpih, côte à côte, chargeant un deuxième sort. Plus puissant que les apprentis, il lança tout de suite un trait d’ombre, les repoussant sur le mur. Il sortit une dague et se dirigea vers eux. Se baissant vers son fils, il lui chuchota « Je suis très déçu… ». Il leva la dague, puis la lâcha et tomba à terre. Derrière lui, le diablotin d’Oediph avait des griffes plantées dans sa nuque.


Chapitre 3 : La ligue


Errant dans les plaines, chassant le sanglier, pêchant le poisson, se réfugiant dans les grottes, se défendant tant qu’ils pouvaient contre les divers belligérants. Ils venaient parfois à regretter leur pauvre chaumière, maintenant rongée par les flammes. Egrephin et Oediph, âgés de maintenant 18 années humaines, parcouraient le Royaume de l’Est en quête d’un foyer. Depuis deux ans ils menaient une vie de vagabonds, de bohême.

Longtemps ils marchèrent, longtemps ils chassèrent, longtemps ils furent seuls jusqu’au jour où arriva l’Acrolyphe. L’Acrolyphe, comme on plaisait à le nommer, était l’un des plus puissants démonistes d’Azeroth. Longtemps caché, oublié, il parcourait le monde en recherche de mages puissants à prendre sous son aile.

Ce fut peut-être la chance, où alors le destin, mais ils rencontrèrent l’Acrolyphe. Dès qu’il s’approcha, ils sentirent son aura. D’une puissance inouïe, d’un mage qui a connu les ravages du temps.
Il leur parla. Sa voix, bien que grave, était envoutante et reposante. C’était cette voix qui avait hypnotisé les plus puissants mages d’Azeroth.=. La seule entente d’un de ses sons berçait les tympans, calmait les ardeurs, revigorait l’esprit. Envoutante et aussi terrifiante.
« Je vous cherchai. », prononça l’Acrolyphe. Ils ne posèrent pas de question. Ils le suivirent.

Des heures de marche plus tard, ils arrivèrent dans une grotte. Sans prononcer un mot, il les regarda. Chargeant une immolation majeure d’une main et un trait de l’ombre de l’autre, ses yeux se mirent à briller. Les deux apprentis avaient compris que c’était une épreuve. Il était venu le temps de passer leur troisième épreuve. Leur diablotin, auparavant blotti sur leurs épaules, se mirent à bondir et attaquer le maitre, sans succès puisque celui-ci leur envoya chaque sort. Les deux en avaient profité pour lancer une corruption enchainée d’un voile mortel, puis drainer son mana. Le maitre activa sa gangrarmure et son armure démoniaque, puis contra avec une conflagration sur Egrephin. Ce sort le fit trébucher et tomba, vidé de son mana. Son camarade couru en sa direction, mais fut repoussé par une Furie de l’ombre, qui le fit tomber à terre. « Apprentis. Vous avez encore du chemin pour me servir. », lâcha l’Acrolyphe.

Ce chemin, ils le parcoururent en douze années. Douze années de labeur, d’entrainement, de souffrances. Douze années de solitude. L’Acrolyphe n’avait aucun contacte extérieur.
Au bout de ces douze années, ils sortirent de la grotte. Oediph et Egrephin, accompagnés de leur marcheur du vide, avaient désormais trente ans. Ils étaient méconnaissables. Les rides sur le visage les vieillissaient d’une vingtaine d’année, leur cheveux étaient aussi long et durs qu’une corde, leur peau était aussi blanche qu’un cadavre, leur muscles étaient aussi gonflés que ceux d’un orc.

Leur première initiative fut d’aller se toiletter. Une cascade coulait non-loin de là. Une dizaine de petites minutes et ils étaient sortis, propres, brillant, beau. Ils montèrent sur leur palefroi et se dirigèrent vers les Carmines. Quelques jours plus tard, ils étaient arrivés. Sur place attendait deux autres trios, maitres et élèves. L’Acrolyphe monta sur un rocher non loin de là et demanda le silence.

« Nous, démonistes, aujourd’hui réunis pour accomplir le passage inévitable de la destinée, sommes ici pour y réaliser le premier de nos fait d’armes. Le village que vous voyez-là s’appelle Comté-du-lac. La terreur et la mort doivent être imposés pour devenir un démoniste accomplis. Aussi, nous devons dévaster ce village et y laisser notre marque. La victoire nous attend. La mort est à imposer. La LIGUE est à imposer !»
Après ce discours, l’Acrolyphe leva les mains au ciel puis, dans un éclat de ténèbres, invoqua son Gangrechien. Il poussa un cri, puis fonça en direction du village
.
Là se préparai l’aube d’une nouvelle équipe : La ligue.

Un garde, près du pont, était assis tranquillement. Puis il vit des flammes. Puis un cheval. Puis neuf chevaux. Il se leva et hurla « Des démonistes ! », sortit son arme, puis se fit piétiner par un cheval.

Oediph et Egrephin embrasèrent ceux qu’ils croisèrent de leurs immolations tandis que leurs compagnons lançaient des maléfices ça et là, s’aidant de leur marcheur du vide quand un ennemi passait leur zone de sort. L’Acrolyphe enchainait les gardes, multipliant sorts et coups de hache. Son gangrechien courait et sautait à la gorge des défenseurs de la bonne cause, leur mordant les veines et s’alimentant de leur sang. L’attaque dura une demi-douzaine d’heures quand on vit arriver d’autres gardes, provenant de Hurlevent. Leur cris étaient ceux de soldats endurcis prêt à affronter la mort, leur épée était aussi grosse qu’une corne de talbuk, leur armure était resplendissante. A leur tête un général, suivi d’un dragonnet crachant des flammes de tous les sens.

L’acrolyphe, conscient de leur présence, canalisa un sort de pyromancie d’une puissance démesurée en direction du pont, où les soldats se dirigeaient. Une fois dessus, l’Acrolyphe lança le sort. En un instant, le pont explosa en une projection de centaines de pierres, se dirigeant par malchance sur la tête des quelques gardes du village restant. Le général, lui, fut projeté dans l’eau… et s’évapora.

Egrephin dirigea une de ses attaques sur l’écurie, tuant plusieurs chevaux et brûlant la toiture. Oediph concentrait ses pouvoirs sur l’auberge, dont il vola plusieurs stocks de bière. C’était le chaos le plus total dans le petit village.
La ligue s’éclipsa, ne laissant derrière elle que mort et destruction.

Les massacres furent désormais leur première source d’amusement. Tuant les voyageurs, immolant les villages, multipliant les rituels, la ligue était désormais l’une des plus grandes puissances démonistes.
C’était lors d’un de leurs voyages dans les Paluns qu’ils virent leur prochaine cible : le port de Menethil.

Arrivant sur leurs destriers, ils brûlèrent les trois premières sentinelles avant d’envoyer leurs marcheurs du vide en direction des élites. L’Acrolyphe ordonna à deux des démonistes de se charger des élites tandis que les autres pénètreraient dans le port. Chaque membre alla de son côté, tandis que l’Acrolyphe se dirigea vers le donjon.
Egrephin et ses compagnons se dirigèrent du côté gauche, s’occupant d’immoler les petites maisonnettes ainsi que l’auberge, défigurant les femmes, estropiant les enfants, égorgeant les voyageurs et exterminant les vendeurs.

Oediph, lui, suivit un maitre qui les guida du côté gauche. L’écurie était parfaite pour commettre les pires délits. Pendant que ses camarades brûlaient les maisons et torturaient toutes les sentinelles, Oediph paralysait les chevaux de son regard hypnotisant, les couchant, coupant leurs pattes une à une, crevant leurs yeux, les maintenant en vie le plus longtemps possible.

L’Acrolyphe s’attaquait au donjon. Chaque pas laissait des traces de cendre sur le sol. Tout ce qui se trouvait aux alentours s’envolait. Dès qu’une personne tentait de se défendre, ou même de s’enfuir, elle brûlait sur place, laissant un squelette décharné. Montant les escaliers, atteignant la salle du capitaine, il le prit par la barbe, le souleva, puis le jeta contre le mur. Il en profita pour voler la plupart des documents derrière lui, puis tomba. Derrière lui, le capitaine lui avait transpercé la jambe.

Les autres, ayant commis tous les méfaits possibles, allèrent en faire part à l’Acrolyphe. Ils le virent, agenouillé, devant lui le capitaine se tenait debout, une épaulière en moins.
Sans hésiter, Egrephin lui jeta un trait de l’ombre, l’immobilisa, puis alla chercher l’Acrolyphe. Ensemble, ils sortirent du port. Une fois caché, il leur fallut peu de temps pour se rendre compte qu’un des leurs manquaient. Il fut considéré comme mort. La blessure de l’Acrolyphe était profonde, mais n’avait touché aucun organe vital. En peu de temps il fut soigné et remis d’aplomb.

Les années passaient, les massacres continuaient, les démonistes gagnaient toujours en puissance.
Dans la forêt d’Elwynn, à un endroit reculé de la forêt, les démonistes s’étaient réunis. L’Acrolyphe fut le premier à s’exprimer.
« Mes amis, cela fait de nombreuses années que la vie nous a réunit. Ensemble, nous avons vaincu. Ensemble, nous nous sommes imposés. Ensemble, nous avons formé la ligue ! Mais désormais, nos desseins sont trop petits, et nous devons viser plus haut. C’est pourquoi je propose de nous imposer REELEMENT ! C’est pourquoi je propose que nous, la ligue, nous attaquions Hurlevent !
-Tu as perdu la raison, protesta l’un des maitres, Hurlevent est la cité de notre patrie, elle est la ville de tous les rêves, elle est le symbole de l’Alliance ! La détruire serait assurer notre mort à tous !
-Et qui te dit, articula Oediph, que nous arriverions ne serait-ce qu’à entrer dedans !
-Ne vous en faites pas… j’ai un plan.
-Si on rate… c’est la mort, dit Egrephin. ».

Un homme, vêtu d’une longue robe, parcourut l’allée des Héros. Sans même saluer un garde, il marchait, marchait, marchait. Passant par le quartier marchand, arpentant les rues, il se rendit dans le quartier des mages. Puis, alors qu’il avançait, il disparut dans un buisson. Là, à l’abri des regards, il entama un rituel et le canalisa…

Une heure plus tard en sortit huit hommes cagoulés. Personne ne savait qui étaient ces personnes, mais elles n’eurent pas beaucoup le temps de se poser la question. L’un des huit retira sa robe à une vitesse folle et lança une pluie de feu sur les zones alentours. Seul les plus expérimentés parvinrent à l’éviter, ou même à la contrer. Ceux-ci n’eurent que gagné quelques secondes d’existence, car ils furent balayés par une furie de l’ombre. Les hommes étaient à peine arrivés que déjà, l’alerte avait été lancée. Les gardes déferlaient dans les rues, presque insensibles aux sorts du petit groupe. Seul leur armure démoniaque et leurs démons les empêchaient de se prendre un coup d’épée, de hache ou de masse. Les combattants et les mages les plus valeureux étaient déjà sur place, tentant de percer la défense que constituaient les serviteurs. L’un des démonistes, un peu trop gourmand de souffrance, ne se rendit compte que son armure avait disparut et son serviteur trépassé. Il se fit transpercer le ventre et prit un coup de hache dans la tête, avant de tomber à terre. Les autres, encore en vie, n’eurent de choix que de se replier vers les rues. Les gardes déferlèrent par centaines dans les rues d’Hurlevent, ne parvenant à les éliminer. Le maitre le plus fourbe tenta de faire exploser le pont sur lequel ils se trouvaient, mais sans succès, et n’eut de résultat qu’une chute dans l’eau glacée, suivit d’un coup d’épée porté à son torse. Réduit au nombre de six, la ligue avait trouvé le moyen de constituer un bon bouclier avec l’aide des serviteurs, permettant d’avancer jusqu’à la cathédrale. Là-bas se trouvait une bonne centaine de troupes. La lutte fut longue et difficile, car les troupes ne cessaient d’arriver. Tout à coup, l’Acrolyphe se pencha… canalisa, et tout à coup apparut un être massif, aux poings de fer, à la tête et au visage difforme, un Gangregarde. Il avança, frappant les soldats par dizaine, repoussant les plus gros guerriers. L’Acrolyhe se dirigea vers la cathédrale…et se stoppa net. Son armure était épuisée. Seul son serviteur subsistait. Les guerriers arrivèrent et tranchèrent l’Acrolyphe de toutes parts.

La plupart des démonistes étaient morts. Il ne restait plus qu’Egrephin et Oediph, ainsi qu’un garde, qui était un ami d’Egrephin. Ce dernier, au centre de l’attention, s’écria « L’Acrolyphe ! Il s’est échappé par là ! », ce qui transporta tout une partie de l’armée dans une autre direction, permettant aux deux survivants de s’échapper. Reculant, lançant des sorts, s’aidant de leur succube et leur gangrechien, ils battaient en retraite vers l’allée des héros. Ils réussirent à s’en sortir, à s’échapper de Hurlevent.
Alors qu’ils se dirigeaient vers la sortie, Oediph tomba à terre, une hache dans le dos.


Chapitre 4 : L’éternité


Chaque pas rendait la nature plus vide et l’air chaud sur le visage de Tizkal était peu déplaisant. Sortant de sa ceinture une dague aiguisée, il coupa chaque plante qui lui semblait intéressante. Les Tarides semblaient être un havre de paix pour Egrephin. Les divers belligérants n’osaient pas l’approcher. Sa seule aura suffisait à éloigner tout danger.

Cela faisait deux ans que la ligue avait été vaincue. Âgé de maintenant trente-huit ans, sa seule activité était l’herboristerie. Caché dans sa grotte, il méditait, concoctait diverses potions, travaillait sur une armure spéciale… avec l’aide d’Iagvar, son ami gnome.
L’armure, bien que pour l’instant rudimentaire, devait avoir un système complexe que seul pouvait maitriser un ingénieur, la compétence que maitrisait à merveille Iagvar. Le casque devait cacher son visage, relier un tuyau à l’œil manquant permettant la vue, pouvant retirer ou non son œil de mana, devait filtrer l’air et rejeter les déchets sous forme de fumée à l’arrière de ses épaulières, permettant ainsi d’aveugler son adversaire si l’envie le lui venait.

Aussi, l’armure avançait à petit pas, car les matériaux étaient durs à trouver et leur possession provenait souvent du brigandage.
Jamais ne lui venait l’envie ou le regret. C’était sa nouvelle vie et elle lui convenait parfaitement. Mais il savait qu’il devait la quitter. Sa quarantaine approchait.

Une année plus tard, il prenait ses élixirs, ses haillons, son armure enfin terminée, ses grimoires et prit son chemin vers la forêt d’Elwynn.

Une fois sur place, sans s’arrêter, il continua vers le bois de la pénombre…
Là-bas, il y trouva une maison abandonnée. Parfaite pour y mener de longues expériences. Après quelques réaménagements, ce fut un abri parfait contre le monde extérieur. Il continua ses récoltes et ses expériences tout en évitant les dangers que constituaient les ennemis. Il prit soin de poser sa fortune et son armure dans un coffre en fer, scellé. Il ne savait pas qu’il allait passer la dernière année de sa vie.

Lors de sa quarantième année de vie, c’était préparé qu’il se lança dans sa dernière épreuve. Il s’agenouilla… chargea ses mains… canalisa. La canalisation dura des jours… des nuits, des semaines sans boire, sans manger. Le rachitisme commençait à gagner son corps, la calvitie gagnait aussi son crâne. Encore un peu et c’était de faim qu’il mourrait.

Puis ce qui devait arriver arriva : la maison se mit à trembler… la toiture à s’écrouler, les fenêtres se cassèrent, la porte se détacha… la maison tomba en un tas de pierre et de bois amoncelés. Le gangregarde était là. On sentait une telle puissance dans les alentours qu’on préférait fuir plutôt que de jouer les curieux.

Egrephin fut emporté à des kilomètres d’ici. Mais il n’avait pas changé de place. Sous la force de l’invocation, sa peau se décolla, petit à petit, sans même l’assomer. Il souffrait. Sa chair s’envolait, ses cheveux tombaient, son unique œil fut percé. Ses lèvres se décomposèrent, sa cage thoracique fut écrasée, ses coudes traversèrent sa peau, ainsi que ses genoux. Les côtes sortaient de toute part. Il y avait du sang. Beaucoup de sang. La dernière vision d’Egrephin, avant de s’évanouir de douleur fut de voir son Gangregarde courir au loin…

Il se réveilla. Sa première action fut de se relever et de hurler… hurler. Hurler tout ce qu’il a enduré. Hurler tout ce qu’il subit. Hurler son nouveau corps, sa souffrance. Sa robe de démoniste était trouée de toutes parts, ses cheveux étaient éparpillés à terre. Il se releva. Il était aveugle. Son premier réflexe fut d’essayer de marcher, mais ses os des doigts avaient transpercés la peau, provoquant une souffrance atroce à chaque mouvement. Il boitait, tombait, se relevait durement, palpait ce qui se trouvait autour. Il parvint à trouver son coffre, et peinait à entrer la combinaison, y parvint finalement et retrouva son armure, puis la revêtit. Il avait tout prévu. Appuyant sur l’interrupteur situé sur son casque, un cliquetis se fit entendre, puis retrouva la vue. Les os des doigts percèrent immédiatement les habits, laissant apparaitre des griffes blanches sur les bottes et les jambières. Les côtes aussi se mêlèrent aux tissus. Sa première initiative fut d’atteindre son ancien laboratoire. Montant difficilement sur son palefroi enflammé, il courut au galop jusqu’aux Tarides où il s’y réfugia. C’était pour lui la fin de sa vie. Il resta des années enfermé dans une grotte, à n’en plus sortir, à ne plus bouger. Au bout d’une dizaine d’années, il réalisa que ça ne servait à rien. Que la seule solution était de se venger, de tout ce qu’il voyait. De tout détruire, de se venger de l’humanité. Il était temps que le monde connaisse le nom de Tizkal.

Sa première intention fut d’attraper des cobayes. Ce fut les premiers à trouver sa grotte qui servirent d’exemple. Il les attrapa, il leur infligea mille tortures, il leur fit boire d’innombrables élixirs. Leur souffrance était son plaisir. Il sortait régulièrement pour attraper des voyageurs, pour remplacer ceux qui étaient mort durant la nuit. Se servant des animaux comme des humanoïdes, il n’hésitait pas à faire souffrir.

Ces supplices ont durés une centaine d’année. Mais une nuit, alors que tous étaient morts, trois avaient réussis à s’échapper. Ils allaient raconter au monde quel supplice il leur avait infligé et lever une milice contre lui. Il fallait les éliminer.

Il lui fallait un nom, aussi. Sa mémoire flanchait. Un seul lui vint à l’esprit : Tizkal. Il se nommerait Tizkal.


Chapitre 5 : La suite


Le premier cobaye était un danseur. Son prénom était Albano. Tizkal l’avait amadoué après une chorégraphie, l’emmenant dans son antre. Il avait la parole facile, et était pour Tizkal une cible prioritaire. Se rendant par ses propres moyens là-bas, au barrage de Formepierre. Il n’y trouva qu’un groupe de guerrier et quelques aubergistes. Cependant, il était présent à la venue d’Albano. Tentant à maintes reprises de le tuer, il ne réussit à l’attraper qu’au village d’Hautebrande, où il continua ses expériences sur lui. Son seul résultat fut de le rendre fou.

En parlant du village d’Hautebrande, Tizkal s’y était rendu pour un autre cobaye : un dénommé Hydal. Tauren d’une intelligence et d’un langage peu étendu, il était l’un des premiers cobayes de Tizkal.

Enfin, le dernier cobaye était une femme : Ilda. Une femme sans histoire ayant vécu avec Hydal, il pense qu’elle se réfugie à Forgefer.

Tizkal reste terré dans son abri, aux Tarides. Mais il sent qu’on veut sa mort.
Difficile de le savoir. Il ne reste qu’à chercher.

A vous de choisir de l’aider, ou l’arrêter.
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Myotis

Myotis


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MessageSujet: Re: Tizkal, de la ligue   Tizkal, de la ligue EmptyDim 20 Nov - 20:44

*Se ramène avec une paire de menottes elfiques et arrête Tizkal*
clown
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